Cette étude discute des possibilités pour l‟intégration du contenu autochtone en immersion française en Saskatchewan. L‟étude privilégie les contributions suite à des entretiens de quatre participants-textes dans le but de faire ressortir ce qui est pertinent à l‟inclusion du contenu des savoirs autochtones dans les salles de classe d‟immersion de la province. Je relève tout d‟abord l‟importance de reconsidérer ce qui est la connaissance (St. Pierre, 2008), suivi par le besoin, en Saskatchewan, de revoir les narratifs qui, dans leur ensemble, forment l‟histoire de la province. Je fais suivre cette discussion avec l‟analyse de La trousse éducative sur les traités (Bureau du commissaire aux traités, 2002), cette ressource étant celle qui est disponible à toutes les écoles de la province pour être employée comme point de départ quant à l‟inclusion des histoires des Premières nations. Dans le contexte de l‟histoire de la Saskatchewan, je détaille la notion des histoires un(usual) (Tupper et Cappello, 2008). Pour assurer que des stratégies d‟enseignements soient présentées, je présente le travail de Wong (2002) et son recueil d‟activités portant à l‟enseignement antiraciste. Je termine avec une discussion synthèse de ce qui ressort des entretiens avec les participants-textes avant de présenter des conclusions d‟une manière formelle. De plus, tout au long j‟insère quelques-unes de mes expériences personnelles qui ont à faire avec le contenu abordé. Mots clés : immersion française, l‟éducation, le narratif, Saskatchewan, la connaissance, les traités, Premières nations